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Un épais brouillard s'est installé dans le Nord-Pas-de-Calais.

Les incertitudes sont nombreuses..... Commençons à creuser.

Une petite révolution s’opère dans le paysage énergétique du Nord-Pas-de-Calais. Une entreprise d'exploration de gaz, European Gaz Limited (EGL), projette d’installer des puits d’extraction de gaz de couche pour la société Gazonor.

Il s'agit d’un gaz contenu dans le charbon, celui-là même qui était la cause des fameux coups de grisou, cauchemar des fameuses Â« gueules noires ».

QU'EST-CE QUE

LE GAZ DE COUCHE ?

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"Gaz de couche", "gaz de houille" et "gaz de schiste" sont employés tous azimuts. A tel point que les politiques et les médias s’emmêlent les pinceaux et alimentent la confusion dans le débat. Mais de quoi parle-t-on vraiment ? Examinons quelques idées reçues.

Aujourd'hui le gaz de mine est d'abord extrait pour des raisons de sécurité: sa trop forte concentration pourrait entrainer des explosions.

Mais alors que le gaz de mine peut-être récupéré sans forage à l’entrée des galeries, le gaz de couche nécessite un forage profond, et donc une méthode d'extraction totalement différente.

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L'EXTRACTION DU GAZ

 

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L’eldorado que promet l'exploitation du gaz de couche dans le Nord Pas-de-Calais ne fait pas l'unanimité.

En particulier sur la technique d’extraction du gaz sur laquelle planent le doute et les incertitudes.

 

Pour extraire le gaz de couche, EGL prévoit d'utiliser un forage dévié. Il s'agit de forer un puit de captage qui suit autant que possible la veine de charbon dans laquelle est contenu le gaz.

 

Pour les opposants au projet, il est impossible d'extraire ce gaz sans recourrir à la technique de fracturation hydraulique. Laquelle a provoqué de vives polémiques aux Etats-Unis du fait des pollutions qu'elle a engendrées dans le cadre de l'extraction des gaz de schiste.

 

Forage dévié ou fracturation hydraulique ? Faisons le point sur ces techniques et leurs conséquences.

 

Dans tous les cas, les industriels ne pourront pas utiliser la fracturation hydraulique, puisque cette technique est interdite sous toutes ses formes en France depuis le vote de la Loi du 13 juillet 2011. Il ne faut pas non plus confondre la technique du forage dévié avec le captage du grisou, que la société Gazonor pratique depuis des années dans la région.

 

Ce que l’on appelle généralement le grisou, c’est le gaz de couche qui remonte à la surface par les galeries minières. Il suffit alors de le capter en surface, sans modification du sous-sol. Cette technique est absolument légale.

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DE L'EAU DANS LE CHARBON

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Qui dit forage, dit sous-sol, et celui du Nord-Pas-de-Calais regorge d'eau, celle-là même qui coule dans vos robinets ! Quel est donc le risque de pollution pour l'eau consommée par les habitants ?

Si pollution de l'eau il y a, ce sera par l'eau salée contenue dans les couches de charbon. Cette même eau salée ne pose pas que des questions environnementales mais économiques aussi.

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TRANSFORMER

LE CHARBON EN OR

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La région n’est pas épargnée par le chômage et la précarité : au 1er trimestre 2014, 12,8% de la population régionale était sans emploi contre 9,7% au niveau national selon l’INSEE. Alors il est certain qu’il n’est pas malvenu d’apporter un peu d’espoir dans ce paysage économique morose.

Par Elodie Branson, Clément Fournier, Mathilde Gresset-Bourgeois, Jamal El Hassani, Mélany Kirichian, Claire Rault et Thomas Varlet

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